Almendras francesas: la excelencia operativa en el corazón de la producción de frutos secos


En France, nous consommons chaque année 40 000 tonnes d’amandes, pour une production de 1000 tonnes seulement. 97% de notre consommation vient donc de l’importation, principalement de Californie et d’Australie. Outre l’impact du transport, ces régions privilégient très souvent les productions intensives, avec des volumes d’irrigation très importants qui peuvent faire croire que l’amande nécessite énormément d’eau pour être produite.
L’objectif affiché de la Compagnie des Amandes est clair : réintroduire la production d’amandes en France et rationnaliser l’irrigation, en divisant par 3 le volume d’eau nécessaire à la production d’1kg d’amandes.
Depuis le lancement du projet en 2018, 200 hectares d’amandiers ont été plantés, sur 4 exploitations réparties dans le sud de la France. Deux se situent dans le Vaucluse, deux dans l’Aude. L’ambition est de doubler ce chiffre d’ici l’an prochain et d’atteindre 2000 ha plantés d’ici 2025.
QUEL SYSTÈME D’IRRIGATION CHOISIR ?
Avec l’ambition de rendre l’irrigation la plus efficiente possible, le choix de la micro-irrigation s’est imposé dès le début. Plusieurs facteurs vont ensuite déterminer s’il faut installer un système de goutte-à-goutte ou de micro-aspersion.
1/ La typologie de sol
Si le sol est très drainant (sableux), la micro-aspersion va être favorisée pour pouvoir apporter un plus gros volume d’eau.
2/ La qualité de l’eau
Le goutte-à-goutte est plus sensible au risque de bouchage. Si l’eau est très turbide, la micro-aspersion sera privilégiée car ce système est moins exigeant en termes de filtrage. Dans tous les cas, le cahier des charges fixé par la Compagnie des Amandes requiert a minima un filtre à sable + un autre filtre.
Le débit à disposition
La micro-aspersion a besoin d’un débit beaucoup plus fort que le goutte-à-goutte. Si le débit du système en place n’est pas suffisant, il n’est pas possible d’installer un système de micro-aspersion.
4/ L’aspect financier
Le goutte-à-goutte est souvent plus onéreux à installer qu’un système de micro-aspersion. Selon si il s’agit d’un goutte-à-goutte aérien ou enterré, les coûts ne sont pas les mêmes.
Le goutte-à-goutte enterré n’est pas sensible aux aléas climatiques (vent, fortes chaleurs), qui pourraient nuire à un apport optimal d’eau à la plante, ni au risque d’accrochage des tuyaux dû au désherbage mécanique.
Si la décision d’installer un goutte-à-goutte aérien est prise, les tuyaux sont souvent surélevés pour limiter ces risques d’accrochage.
Dans tous les cas, les études sont réalisées et les systèmes mis en place pour ne pas irriguer à plus de 85% de la demande climatique (évapotranspiration ou ETP).
Comment les décisions d’irrigation sont-elles prises ?
Pour être au plus proche des besoins de la plante et limiter l’apport en eau au strict besoin réel, l’équipe technique réalise chaque semaine un bilan hydrique pour connaître les besoins en eau de la plante en m3. Pour cela ils prennent en compte :
- les apports passés (irrigation & précipitations)
- L’état hydrique du sol via la lecture de sondes tensiométriques
- Les données méteo et le coefficient cultural (Kc) de la planteLa valeur de Kc de référence prise en compte par la Compagnie des Amandes est celle du CIRAD, fixée à 0,6.Une fois le besoin en eau établi, l’équipe réalise les plannings de la semaine en fonction des débits connus pour chaque parcelle. En goutte-à-goutte, les irrigations seront plus fréquentes et très courtes (de 30 min à 1h) puisqu’il s’agit encore de jeunes arbres. En micro-aspersion, les volumes seront plus grands et plus espacés, à raison d’une irrigation de 3-4 heures, deux à trois fois par semaine, pour permettre à la plante d’être plus résiliente. Au total, l’irrigation sur toute une saison équivaut à approximativement 3000 – 3500 m3 /hectare. C’est l’équivalent de seulement 15 à 30% des volumes appliqués en Californie !

Comment les décisions d’irrigation sont-elles prises ?
Pour être au plus proche des besoins de la plante et limiter l’apport en eau au strict besoin réel, l’équipe technique réalise chaque semaine un bilan hydrique pour connaître les besoins en eau de la plante en m3. Pour cela ils prennent en compte :
- les apports passés (irrigation & précipitations)
- L’état hydrique du sol via la lecture de sondes tensiométriques
- Les données méteo et le coefficient cultural (Kc) de la planteLa valeur de Kc de référence prise en compte par la Compagnie des Amandes est celle du CIRAD, fixée à 0,6.Une fois le besoin en eau établi, l’équipe réalise les plannings de la semaine en fonction des débits connus pour chaque parcelle. En goutte-à-goutte, les irrigations seront plus fréquentes et très courtes (de 30 min à 1h) puisqu’il s’agit encore de jeunes arbres. En micro-aspersion, les volumes seront plus grands et plus espacés, à raison d’une irrigation de 3-4 heures, deux à trois fois par semaine, pour permettre à la plante d’être plus résiliente. Au total, l’irrigation sur toute une saison équivaut à approximativement 3000 – 3500 m3 /hectare. C’est l’équivalent de seulement 15 à 30% des volumes appliqués en Californie !

Quelles SONT LES attentes de la collaboration avec Telaqua ?
Il faut distinguer les attentes des producteurs, en charge de l’opérationnel et du quotidien, de celles de la Compagnie des Amandes, qui joue plutôt un rôle de conseil et de supervision.
Pour la Compagnie des Amandes, l’objectif était d’avoir un même outil pour tout le monde impliqué dans l’irrigation, qui réponde à la fois aux attentes des conseillers agronomiques ET des agriculteurs.
Également, il était crucial d’éviter la multitude d’interfaces à consulter et de pouvoir suivre plusieurs exploitations en même temps.
Leur ambition est d’interconnecter tous leurs systèmes et capteurs en place, afin d’avoir une vision la plus exhaustive possible de leur irrigation, des données agronomiques précises.
Pour les agriculteurs, l’objectif était de simplifier leur gestion de l’irrigation au quotidien et d’avoir un outil de suivi afin d’être sécurisé sur la fiabilité de leur système.
Beaucoup d’exploitants souffrent de problèmes de pression sur leur réseau mais n’ont pas les outils pour le prouver auprès de l’organisme fournisseur.
C’est un sujet récurrent qui impacte lourdement leur production.
Aussi, les agriculteurs souffrent d’un administratif de plus en plus lourd à gérer, qui impacte leur quotidien : certifications, labels et autres réglementations requièrent de fournir des cahiers d’enregistrements précis pour chaque irrigation.
Simplifier cette gestion administrative est un vrai enjeu.
La cheffe de projet Agritech de la Compagnie des Amandes a donc réalisé un état des lieux des technologies et solutions disponibles sur le marché.
L’étude comparative a permis de révéler que Telaqua répondait à l’intégralité de leurs critères et c’est donc cela qui a été mis en place en 2021.
L’installation Telaqua :
Pour répondre aux différents enjeux et attentes de la Compagnie des Amandes et des agriculteurs impliqués dans le projet, Telaqua a déployé sa solution de capteurs et d’application afin de :
- Fournir une plateforme centralisée pour suivre l’ensemble des irrigations,
- Réaliser les plannings d’irrigation tout au long de la saison et programmer les pompes et les vannes
- Surveiller le bon déroulement de toutes les irrigations
- Remonter automatiquement les données de compteurs d’eau, dans le but de fournir un rapport mensuel de consommation d’eau précis.
Concrètement, cela a impliqué :
- Au niveau de la station de pompage et des bornes : connexion du relai pour ouvrir et fermer la pompe/ connexion de l’arrivée d’eau, connexion de la pression en amont et aval du filtre pour calculer la perte de charge et connexion du compteur d’eau
- Au niveau des secteurs : connexion des électrovannes pour ouvrir et fermer à distance, et connexion de la pression en sortie de vanne
- Au niveau de l’application : centralisation des données de toutes les exploitations, avec un identifiant personnel pour chaque personne.
L’installation Telaqua :
Pour répondre aux différents enjeux et attentes de la Compagnie des Amandes et des agriculteurs impliqués dans le projet, Telaqua a déployé sa solution de capteurs et d’application afin de :
- Fournir une plateforme centralisée pour suivre l’ensemble des irrigations,
- Réaliser les plannings d’irrigation tout au long de la saison et programmer les pompes et les vannes
- Surveiller le bon déroulement de toutes les irrigations
- Remonter automatiquement les données de compteurs d’eau, dans le but de fournir un rapport mensuel de consommation d’eau précis.
Concrètement, cela a impliqué :
- Au niveau de la station de pompage et des bornes : connexion du relai pour ouvrir et fermer la pompe/ connexion de l’arrivée d’eau, connexion de la pression en amont et aval du filtre pour calculer la perte de charge et connexion du compteur d’eau
- Au niveau des secteurs : connexion des électrovannes pour ouvrir et fermer à distance, et connexion de la pression en sortie de vanne
- Au niveau de l’application : centralisation des données de toutes les exploitations, avec un identifiant personnel pour chaque personne.